jeudi 17 mars 2011

Jeu video a la demande : Quel marche pour quels acteurs ?

L’industrie du jeu vidéo évolue depuis maintenant quelques mois avec, entre autre, l’arrivée du marché dématérialisé. Mais une autre forme de nouveauté fait de plus en plus parler d’elle : le jeu vidéo à la demande, aussi appelé « cloud gaming ». Plus besoin de posséder une console de jeu, ni même de jeux vidéo tout court... ce système sera-t-il la révolution du jeu vidéo ?

Le cloud gaming : comment cela fonctionne-t-il ?

OnliveMis en place par OnLive aux Etats-Unis l’année dernière, le jeu vidéo à la demande s’affirme de plus en plus dans l’industrie. D’après Playcast Media Systems « le cloud gaming est un secteur en très forte croissance qui devrait représenter, au niveau mondial, un marché de près de 400 millions d’euros en 2012 ». Ce service permet aux utilisateurs de jouer instantanément à des titres directement sur leur télévision - ou leur ordinateur - grâce à des serveurs distants qui se chargent de lancer des jeux et de calculer les images résultant des actions du joueur. Ces flux sont envoyés en temps réel à la box du fournisseur d’accès Internet du joueur. Aucun support (DVD, cartouche), ni de téléchargement n’est donc requis puisque le joueur recevra uniquement des flux audio et vidéo avec lesquels il pourra interagir.

Ivan Lebeau, Directeur Général France de Playcast, affirme également que la distance entre les serveurs et les box des fournisseurs d’accès Internet ne perturbera pas la fluidité des jeux. En effet, Playcast annonce une latence de 180 millisecondes avec leurs services, ce qui ne devrait pas trop gêner les joueurs sur des titres casuals, puisque ces derniers demandent beaucoup moins de ressources. Ce qui est primordial dans ce type de mise en place reste essentiellement la qualité de la connexion des utilisateurs car il faudra au minimum 3Mbit pour pouvoir jouer confortablement à un jeu dit casual et plutôt 5Mbit pour s’essayer à un titre destiné aux « core gamer ». Mais toujours selon Playcast, d’ici 2 à 3 années, la technologie permettra d’oublier ces problèmes et ainsi optimiser les contenus pour une plus grande diversité.

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